Les Conversations
Les Conversations de Paul-Marie Coûteaux n°52 - Prince Jean : un roi pour la République ? (2ème partie)
Dans cette seconde Conversation (qui se comprendra mieux si l’on a vu la première, diffusée le 13 octobre dernier), le prince Jean, chef de la Maison de France, aborde quelques questions plus directement politiques, tout en gardant la prudence extrême, la simplicité et la réserve qui le caractérisent. Il revient sur ses voyages, en France et à l’étranger, sa foi profonde face à une société en décomposition, sur le sens que revêt pour lui le mot "service", la tentative du général De Gaulle de rétablir la monarchie élective, les réformes institutionnelles qui lui paraissent impératives, notamment la décentralisation, enfin sur ses relations avec les Français qu’il rencontre, sur la nécessité de restaurer la souveraineté nationale ou de renouer des relations de confiance avec la Russie. Sur l’opportunité de cette rencontre alors que nos instituions sont mises à rude épreuve, on se se reporter à la présentation de la première conversation.
Les Conversations de Paul-Marie Coûteaux n°71 - Hugues Reiner, l’homme sauvé par la musique
Océanique, volcanique, angélique… Quiconque rencontre cet homme en est marqué une fois pour toutes. Issu d’une famille roumaine d’origine juive réfugiée en France en 1929 puis décimée par les déportations, fils d’une mère sociologue et fantasque et de l’écrivain Silvian Reiner qui, réchappé par miracle, deviendra l’ami de Joseph Kessel et de Maurice Druon, Hugues Reiner vécut dans le Paris des années 60 et 70 une enfance sur laquelle planent les fréquentes dépressions de son père, les adversités, l’indigence quelquefois, l’inquiétude toujours. Mais voici que, par la grâce d’une ami de collège dont la famille l’invite souvent à dîner, il découvre d’un coup les fulgurances des symphonies de Malher : sur cette jeune âme tourmentée, la musique tombe comme une sorte de rédemption définitive, un antidote universel aux misères du monde et de la vie : aussitôt, il lui voue la sienne : il devient choriste, se fait protestant puis catholique, et bientôt, guidé par une énergie débordante, chef de chœur (très jeune), puis chef d’orchestre, compositeur saisi par la cause de la musique française, organisateur de concerts grandioses (il dit : cérémonies) qu’il situe au sommet du Mont Blanc comme au milieu des tireurs isolés de Sarajevo, ou encore, de temps à autre, à l’Eglise Saint Sulpice, qu’il remplit périodiquement pour des communions mémorables. Fatiguant (il veut arrêter les guerres...), exaltant, déroutant, prodigieusement imaginatif, constamment généreux, écoutons-le, aimons-le, suivons-le...
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