Les Conversations

Les Conversations de Paul-Marie Coûteaux n°59 - Valérie Gans, le secret pour tuer le wokisme

Publiée le 23/02/2025

Valérie Gans, journaliste à Madame Figaro et romancière à succès, vient de lancer rien moins qu’une maison d’édition "Une Autre Voix" qui a trouvé le secret pour déjouer toutes les censures. Souriant toujours et riant souvent, elle débusque les aberrations du wokisme dans tous ses recoins. En effet, des esprits légers attendent de l’élection du nouveau président des Etats-Unis un recul de l’étau "wokiste" dans lequel s'enferme la vie à la fois publique et privée de bien de nos compatriotes. C’est oublier un peu vite que "l’esprit woke" n’est que le résultat de la radicalisation, jusqu’à l’absurde, de l’individualisme et du l’anticatholicisme forcenés qui sont au cœur de cette philosophie des Lumières qu’une certaine France partage depuis longtemps avec "Le Nouveau Monde" : la réhabilitation de notre civilisation millénaire et de ses piliers, à commencer par la famille, n’a pas besoin de "l’Amérique" ; elle ne se fera qu’en trouvant en nous-mêmes les raisons de redevenir chacun ce que nous sommes. Heureusement la réaction s’amorce, notamment grâce au courage de femmes qui s’insurgent contre les délires féministes, telle l’étonnante Valérie Gans, femme courageuse et décidée d’origine franco-suisse dont le parcours est riche de rebondissements. On suit, captivés, les aventures de la pauvre "mitou" qui ne sait plus si son accusation repose sur une réalité ou un fantasme, ou ce père de famille qui tente une "transition de genre" ravageuse. Inventive, pénétrante, enthousiasmante, Valérie Gans se fait plus profonde encore quand elle nous interpelle : voulons-nous nous suicider ?

Les Conversations de Paul-Marie Coûteaux n°61 - Bernard Carayon : succès et repentirs d’un grand député gaulliste

Publiée le 16/03/2025

Pour tout dire, notre conversation avait mal commencé. De Bernard Carayon, je voulais des aveux : comment ce gaulliste de bonne souche a-t-il pu soutenir tant de gouvernements si toxiques qu’ils ont laissé la France rouler sur les pentes les plus destructrices ? Et puis la conversation avec ce patriote exigeant et cultivé, qui fut longtemps député RPR puis UMP du Tarn, et qui est depuis 30 ans, durée étonnante, maire de Lavaur (commune du Lauraguais, à l'Est de Toulouse, qu’il a rendu prospère et dont, fait rare, le nombre d’habitants ne cesse de croître…), a peu à peu répondu à ma curiosité, par petites touches. Très conscient des défis que l’époque lance à l’indépendance et à la puissance française, auteur du rapport qui, en 2002, insuffla enfin à notre Etat une action d’envergure dans le renseignement économique (l’œuvre est poursuivie par l’un de ses fils, François-Xavier), Bernard Carayon permet de comprendre la profondeur des ravages de l’esprit de gauche, les destructions des écologistes et ceux qui, dans son camp, ont perdu toutes les boussoles y compris celle qu’il tient, lui, pour cardinale : l’Intérêt national. Conversation qui nous vaut de belles révélations, quelques repentirs, de moins en moins rares dans sa famille mais de plus en plus touchants, et des analyses puisées aux ressources d’une très vaste culture classique. D’où il ressort que la France garde quelques forces - pour commencer de jeunes élites entièrement nouvelles, dont sa fille Inès, conseillère de Paris, son gendre Louis de Raguenel, et son cadet Guilhem, président des jeunes LR avant de rejoindre Eric Ciotti, sont des exemples d’une génération qui pourrait reconstruire le pays tombé à terre. Et si, comme l’a un jour dit le Père Bruckberger, il suffisait de quelques milliers de femmes et d’hommes à l’âme bien trempée pour tout sauver ? Un très beau portrait, pour finir...