Les Conversations
Les Conversations de Paul-Marie Coûteaux n°59 - Valérie Gans, le secret pour tuer le wokisme
Valérie Gans, journaliste à Madame Figaro et romancière à succès, vient de lancer rien moins qu’une maison d’édition "Une Autre Voix" qui a trouvé le secret pour déjouer toutes les censures. Souriant toujours et riant souvent, elle débusque les aberrations du wokisme dans tous ses recoins. En effet, des esprits légers attendent de l’élection du nouveau président des Etats-Unis un recul de l’étau "wokiste" dans lequel s'enferme la vie à la fois publique et privée de bien de nos compatriotes. C’est oublier un peu vite que "l’esprit woke" n’est que le résultat de la radicalisation, jusqu’à l’absurde, de l’individualisme et du l’anticatholicisme forcenés qui sont au cœur de cette philosophie des Lumières qu’une certaine France partage depuis longtemps avec "Le Nouveau Monde" : la réhabilitation de notre civilisation millénaire et de ses piliers, à commencer par la famille, n’a pas besoin de "l’Amérique" ; elle ne se fera qu’en trouvant en nous-mêmes les raisons de redevenir chacun ce que nous sommes. Heureusement la réaction s’amorce, notamment grâce au courage de femmes qui s’insurgent contre les délires féministes, telle l’étonnante Valérie Gans, femme courageuse et décidée d’origine franco-suisse dont le parcours est riche de rebondissements. On suit, captivés, les aventures de la pauvre "mitou" qui ne sait plus si son accusation repose sur une réalité ou un fantasme, ou ce père de famille qui tente une "transition de genre" ravageuse. Inventive, pénétrante, enthousiasmante, Valérie Gans se fait plus profonde encore quand elle nous interpelle : voulons-nous nous suicider ?
Les Conversations de Paul-Marie Coûteaux n°72 - Hugues Reiner : La musique française a-t-elle disparu ? (2ème partie)
Suite de notre conversation pleine d’imprévus avec le chef d’orchestre et compositeur Hugues Reiner. Sa personnalité volcanique et sa vitalité hors pair en ont séduit beaucoup, mais il leur reste à découvrir la suite de son parcours, toujours plus inattendu, jusqu’au grand concert qu’il organise le 11 décembre 2025 en l’église Saint Sulpice de Paris (20h45). Au programme, sa "Cantate Charles de Gaulle" puis ce Requiem de Mozart qui reste son monument de prédilection. Venez nombreux !
Mais à travers cette conversation se pose une grave question qui concerne tous les Français. Car, si tout peuple est formé par la conscience de ses intérêts propres, de son histoire, de sa langue, il l’est aussi, bien qu’on y songe trop peu, par sa musique. Langue, images et sons forment son imaginaire et, en retour, peuvent aussi bien le déformer quand images et sons lui sont imposés par d’autres. Nous l’éprouvons à longueur de journée en subissant d’affreuses "musake", comme dit Renaud Camus, dont les ascenseurs, les bars, restaurants, supermarchés, radios et télévisions s’acharnent à nous mettre la bouillie au fond des oreilles, c’est-à-dire de nos cerveaux - parfois concurrencées par les danseries maghrébines que des provocateurs font hurler à dessein. La guerre culturelle se fait, autant que par l’image, par la musique…
Et si les Français redécouvraient la musique française, sa tradition lointaine, sa richesse contemporaine, son immense portée spirituelle et intellectuelle ? Ceux qui ont fait la chrétienté ont su l’immense résonance dans les esprits et les cœurs du chant dit "grégorien", comme l’ont su aussi nos rois musiciens, Louis XIII et son fils Louis XIV dont on a pu dire que le long règne fut une "dictature de Lully". Nos Républiques le surent aussi : la première pourchassa la fois la musique de cour et la musique sacrée, tandis que, dès ses débuts, la IIIème République encouragea la "musique française", extraordinaire foisonnement musical dont Fauré, Ravel et Debussy ne furent que de beaux exemples parmi tant d‘autres, tout cela pour faire pièce à l’omniprésence de la musique allemande qui, après Sedan, sonna aux oreilles françaises comme une provocation. Plus tard, Malraux conçut une véritable "politique de la musique", qu’il confia à l’immense Marcel Landosky, puis Pompidou favorisa de mille façons Pierre Boulez, avant que Jack Lang n'invente la "fête de la musique" pour que toute musique dite classique fut une fois pour toute recouverte par le brouhaha des supposées "musiques du monde". Et maintenant où en sont les Français avec leur musique ?
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