Zooms
Zoom - Laurence Dezélée - Charnier Descartes : un scandale d’Etat toujours impuni
Le 27 novembre 2019, Laurence Dezélée perd sa défunte maman pour la deuxième fois. Quatre ans plus tôt, sa mère l’avait avertie, voyant sa mort imminente, qu’elle souhaitait faire don de son corps à la science, loin d’imaginer ce qu’il pourrait arriver à sa dépouille. En effet, avec la médiatisation du charnier de l’Université de médecine de Paris-Descartes, Laurence Dezélée découvre avec effroi le scandale sanitaire et éthique qui se déroule depuis des décennies dans le grand immeuble de la rue des Saints-Pères dans le 6ème arrondissement de Paris. Les conditions de conservation des corps sont innommables, le respect dû aux dépouilles vole en éclat, certains cadavres sont rongés par les rats, en état de putréfaction avancée… D’autres sont démembrés, dissociés, mélangés. Pire, certains préparateurs s’adonnent à un véritable trafic de dépouilles… vendues à des anonymes, et parfois même à l’étranger.
Horrifiée, Laurence Dezélée décide de rendre justice à sa mère. Elle dépose plainte et rencontre des témoins de scènes épouvantables. Près de quatre ans après les révélations du scandale, personne n’a encore été jugé… Avec "Pardon Maman pour ce qu’ils t’ont fait" chez Plon, Laurence Dezélée rend hommage à sa maman et espère que justice sera rendue, avec des condamnations exemplaires pour tous les responsables, y compris les plus hauts placés !
Zoom - Jean-Paul Gourévitch : Les contes de fées survivront-ils à la culture de masse ?
Les contes de fées ont bercé notre enfance, mais que disent-ils vraiment de la vie, du monde et de nous-mêmes ? Dans son livre "Les contes de fées de notre enfance", Jean-Paul Gourévitch revisite cet héritage universel : des récits d’initiation où le merveilleux, le rêve et la morale préparent l’enfant à affronter le réel.
L’auteur évoque la puissance initiatique du conte comme langage symbolique par lequel les peurs, les épreuves et la sagesse se transmettent de génération en génération. Mais aujourd’hui, que reste-t-il de ce patrimoine ? Le merveilleux ne s’est-il pas effacé devant la technologie, les écrans et la fiction médiatique ? Les contes de fées peuvent-ils encore survivre à la culture de masse, au conformisme et au wokisme moralisateur qui aplanissent l’imaginaire ?
Dans cet entretien, Jean-Paul Gourévitch évoque les grandes figures du patrimoine occidental : Perrault, les frères Grimm, Andersen mais aussi Gripari, ces conteurs qui, chacun à leur manière, ont façonné notre rapport au rêve, au courage, à la justice mais aussi à l’identité.
Et si, malgré tout, la magie n’était pas perdue ? Comme le rappelle l’auteur : "tant qu’il y aura des enfants pour écouter, il y aura des contes à raconter…".
Connexion
Afin d'utiliser cette fonctionnalité, vous devez vous connecter :