Bistro Libertés
Bistro Libertés : Asselineau sort la sulfateuse !
L'invité spécial d'Éric Morillot est un énarque passé par HEC, pourtant il est tout le contraire du portrait type de l'Enarque.
Pas un énarque, car il ne pratique pas la langue de bois, non, il parle sans détour.
Pas un énarque parce qu'il a une colonne vertébrale idéologique.
Pas un énarque non plus parce qu'il dit ce qu'il pense, mais surtout, il pense ce qu’il dit.
Les mots sonnent juste dans sa bouche et lorsqu'on l'écoute, on est à chaque fois surpris par sa logique implacable. Certains mettent de l'eau dans leur vin pour s'approcher du soleil. Lui, il préfère camper sur son orthodoxie politique. Il est un torrent sur YouTube qui affole les compteurs de vues.
C’est un "Bistro Libertés" mémorable que cet épisode avec François Asselineau, le président de l'UPR.
Au programme de cette émission :
1) Guerre en Ukraine : vers l’escalade ?
Une entrée en guerre contre la Russie est-elle envisageable ? Quelle issue trouver à cette guerre ? Qui détient les clés de ce conflit ?
2) Élections européennes de 2024 : vers un tournant politique ?
Que faut-il attendre de ces élections ? Assisterons-nous à une vague des mouvements souverainistes et de droite ? L’Europe est-elle en voie d’effondrement ?
Frédéric Taddeï : un soir comme jamais à Bistro Libertés !
Frédéric Taddeï est l’invité spécial d’Éric Morillot pour cet épisode. C’est une des grandes figures audiovisuelles françaises du XXIème siècle.
On compte sur les doigts d’une main les grandes émissions culturelles et intellectuelles du "mainstream" de ces 25 dernières années et à chaque fois son nom y est associé. Jugez-en vous-même : après "Nulle part ailleurs", il remplace Thierry Ardisson à "Paris dernière". Il enregistre une moyenne de 5 millions de téléspectateurs avec "D’Art d’art", une belle performance pour une émission qui raconte les secrets d’une œuvre d’art. Il fustige la médiocrité des programmes audiovisuels et ne se contente pas de mots : il est à la tête de "Ce soir ou jamais", la dernière émission d’idées du service publique. Delphine Ernotte se sépare de lui puisqu'il y a "trop de mâle blanc de plus de 50 ans à la télévision". Une télévision qui abandonne sa mission d’éveil culturel pour se tourner vers la téléréalité et autres émissions à décérébrer.
Il se tourne alors vers RT France où il anime "Interdit d’interdire". Il en prend congé en 2022 dès le début de la guerre en Ukraine.
C’est également un homme de radio et c’est même par là qu’il a commencé. Tout d’abord à Radio Nova, mais aussi France Culture et enfin Europe 1. La presse n’est pas en reste et l’on trouve son nom au magazine Actuel, à L’idiot international de Jean Edern Hallier, au Figaro Magazine, à GQ, à la direction de la rédaction de Lui, et enfin, depuis 2025, il est à la tête de Marianne.
Celui qui représente ce que la télévision à fait de mieux et qui n’existe plus est confronté à Béatrice Rosen, Jacline Mouraud, Jonathan Sturel et Greg Tabibian sur le thème : La télé est-elle définitivement morte ?
Emmanuel Macron veut désormais labelliser, trier les “bons” et les “mauvais” médias. Au même moment, la télévision s’embourbe dans les audiences et les polémiques. Commission d’enquête, dérives idéologiques, chaînes en chute libre : l’audiovisuel public prend l’eau de toute part. Pendant ce temps, une autre réalité s’impose : les médias alternatifs explosent, plus suivis que jamais.
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