Passé Présent
Le Nouveau Passé-Présent avec Laurent Schang - Le baron Ungern, entre vérité et légende
Dernier général des armées blanches combattant les bolcheviques, fusillé à 35 ans, le baron Ungern est un personnage exceptionnel qui vécut une vie d'aventures. Héros de la Première Guerre mondiale, il parcourra la Mandchourie, la Chine, et se mariera avec une princesse chinoise. Sa Division Asiatique de Cavalerie sera la dernière armée à se battre contre les troupes communistes. Il rêvait de créer une Asie unifiée qui serait en mesure de lutter contre une Europe qu'il jugeait décadente. Il libéra la Mongolie occupée par les troupes chinoises en 1921 et s'empressa de remettre sur le trône le Koutouktou, l'équivalent mongol du Dalaï-Lama. Cependant, en ce qui concerne la personnalité du baron Ungern, la légende a souvent remplacé la vérité historique. On a affirmé qu'il était un être cruel, un fou paranoïaque et sanglant, on lui a attribué une pensée proche du paganisme. En fait, ce n'était pas le baron Ungern qui était fou et sanglant, mais l'époque dans laquelle il vivait. Le baron apparaît, au contraire, comme un individu d'une rare droiture, dénué d'ambitions personnelles, sincère, modéré dans ses actions, cultivé et beaucoup plus humain qu'il ne semble.
Le Nouveau Passé-Présent avec Gérard Blandin - Sur les pas d'un appelé en Algérie
Passé-Présent évoque une page souvent occultée de notre histoire : celle des appelés du contingent pendant la guerre d’Algérie. Entre 1954 et 1962, plus d’un million et demi de jeunes Français ont été envoyés en Algérie. Plus de 15 000 y ont laissé leur vie. Des dizaines de milliers ont été blessés, ou marqués à jamais. Jean-Marie Glangeaud était l’un d’eux. Un jeune homme ordinaire, gardien à la Bibliothèque nationale, parachutiste de 21 ans, tué en 1958 près de Souk Ahras. À travers son destin, raconté par son neveu Gérard Blandin, dans le livre "Le Crépuscule d’un Brave – Dans les pas d’un appelé en Algérie", (Editions Pierre de Taillac), c’est l’expérience de toute une génération que l’on redécouvre.
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