Passé Présent
Le Nouveau Passé-Présent - Un nouveau regard sur Jeanne d'Arc
Il y a 592 ans, presque jour pour jour, Jeanne d’Arc était brûlée vive sur la place du Vieux-Marché à Rouen, à l’âge de 19 ans. Son épopée commencée 2 ans auparavant a changé le cours de la guerre de Cent Ans. Réhabilitée en 1456, béatifiée en 1909 puis canonisée au lendemain de la Première Guerre mondiale et déclarée patronne secondaire de la France, Jeanne d’Arc est devenue une héroïne du roman national français. Depuis la biographie écrite par Jules Michelet en 1853, ce sont des centaines de livres qui lui furent consacrés. Dans cette émission, Guillaume Fiquet reçoit l’auteur du dernier en date, Valérie Toureille dont l’ouvrage "Jeanne d’Arc" (Perrin, 2020) nous donne un nouvel éclairage sur la Pucelle d'Orléans, la replaçant dans son contexte, dans son milieu familial, écartant les légendes et, grâce à de nouvelles sources faisant parler de nouveaux témoins, détaillant son extraordinaire parcours. Il ne s’agit pas ici de refaire le détail chronologique de l’aventure de Jeanne, de sa mission, mais de comprendre qui elle était.
La Revue d'Histoire européenne : bit.ly/42tCcbT
Le Nouveau Passé-Présent : Voyage au cœur de la presse de gauche collabo
L'histoire officielle nous présente une France de l’Occupation divisée en deux : celle de la Résistance qui ne put être que de gauche et surtout communiste et celle de la Collaboration, de droite et surtout d’extrême droite. Pourtant, sur fond d’antibellicisme, dont la genèse est compréhensible après le traumatisme de la boucherie de 14-18, des anciens combattants, mais aussi tout un pan de la gauche pacifiste de l’entre-deux-guerres, vont chanter les louanges du nouveau régime installé à Vichy. Beaucoup des socialistes et des libertaires regroupés quelques années auparavant au sein du Centre de Liaison contre la guerre ou de la Ligue des droits de l’Homme deviendront des partisans de la collaboration. Dès la mi-juin 1940, la presse parisienne, réagissant au traumatisme historique de la défaite, appelle à répudier un passé désormais honni. Cette volonté unanime de rupture et de renouveau politique contraste avec la multiplication des journaux politiques de gauche, tenants de la collaboration et souvent rivaux. L’engagement, jugé aberrant, du courant socialiste et de sa presse en faveur de l’Allemagne nazie fut pourtant bien réel.
Connexion
Afin d'utiliser cette fonctionnalité, vous devez vous connecter :