Les Conversations

Les Conversations de Paul-Marie Coûteaux n°32 avec François Asselineau - Justification de l’intransigeance en politique (partie 4/4)

Publiée le 22/10/2023

Intransigeant avec la machinerie de Bruxelles, intransigeant avec l’Empire , intransigeant quant à ses alliances politiques, François Asselineau passe souvent pour trop rugueux, et trop solitaire pour parvenir au pouvoir suprême. C’est pourtant à juste titre qu’il fait valoir l’exemple de celui qui reste son maître, le Général de Gaulle, et qui allait répétant :  « viser haut et se tenir droit : il n’y a pas d’autre chemin ». Après l’expérience malheureuse avec Charles Pasqua, qu’il relata dans la précédente conversation, après les accommodements que préconisait le RIF, après les sinuosités d’une droite dite nationale qui s’en tient trop ,souvent à l’a-peu-près, quand elle ne cède pas à la paresse intellectuelle, François Asselineau a appris la nécessité d’une certaine intransigeance.  En tous sujets, sur la question européenne, sur les rapports avec « l’allié américain », sur ce qu’il appelle « le marigot souverainiste », le président de l’Union de Peuple Français (UPR) n’entend pas composer, allant droit à ce qu’il estime être la vérité. Malgré les représentations de son interlocuteur, il n’entend pas se perdre dans la recherche d' alliances, suspectes d’équivoque et finalement d’impuissance - sur cette « impuissance, les dernières minutes réservent encore quelques surprises. 

Les Conversations de Paul-Marie Coûteaux - John Laughland : L’Empire à 3 têtes (Washington, Bruxelles, Berlin) contre la Russie (2ème partie)

Publiée le 28/12/2025

Suite de la conversation avec John Laughland : ce Britannique qu’on croirait typique, mais qui puise ses origines familiales en diverses nations d’Europe, et qui s’est fait catholique (version traditionaliste), est en réalité un infatigable pourfendeur des dérives impériales de l’Union européenne. On le retrouve sur de multiples fronts, en Slovénie, en Biélorussie, dans l’ancienne Yougoslavie dépecée sous ses yeux (il consacra un livre à Slobodan Milosevic) en Russie, mais aussi au supposé Parlement européen ou encore aux Pays-Bas, accomplissant de multiples missions contre l’Empire à trois têtes (Washington, Bruxelles, Berlin) toujours au service d’une Europe des Nations dont, curieusement, il voit renaître les chances. A suivre ce très érudit professeur de géopolitique, on découvre les dessous de bien des cartes - à commencer par celles qui ont conduit de longue date au drame ukrainien…