Les Conversations

Les Conversations de Paul-Marie Coûteaux n°32 avec François Asselineau - Justification de l’intransigeance en politique (partie 4/4)

Publiée le 22/10/2023

Intransigeant avec la machinerie de Bruxelles, intransigeant avec l’Empire , intransigeant quant à ses alliances politiques, François Asselineau passe souvent pour trop rugueux, et trop solitaire pour parvenir au pouvoir suprême. C’est pourtant à juste titre qu’il fait valoir l’exemple de celui qui reste son maître, le Général de Gaulle, et qui allait répétant :  « viser haut et se tenir droit : il n’y a pas d’autre chemin ». Après l’expérience malheureuse avec Charles Pasqua, qu’il relata dans la précédente conversation, après les accommodements que préconisait le RIF, après les sinuosités d’une droite dite nationale qui s’en tient trop ,souvent à l’a-peu-près, quand elle ne cède pas à la paresse intellectuelle, François Asselineau a appris la nécessité d’une certaine intransigeance.  En tous sujets, sur la question européenne, sur les rapports avec « l’allié américain », sur ce qu’il appelle « le marigot souverainiste », le président de l’Union de Peuple Français (UPR) n’entend pas composer, allant droit à ce qu’il estime être la vérité. Malgré les représentations de son interlocuteur, il n’entend pas se perdre dans la recherche d' alliances, suspectes d’équivoque et finalement d’impuissance - sur cette « impuissance, les dernières minutes réservent encore quelques surprises. 

Les Conversations de Paul-Marie Coûteaux avec John Laughland - Les sources pourries du sous-empire bruxello-germanique

Publiée le 14/12/2025

Bien qu’il ait plusieurs ascendances européennes, John Laughland est l’archétype du Britannique tel que les Français les aiment : policé, cultivé et farouchement indépendant d’esprit. Né près de Windsor, pur produit de l’université d’Oxford, il connaît toute la gentry, et à peu près tous les premiers ministres des dernières décennies, de Thatcher à Johnson (et même Nigel Farage), il n’en fut pas moins l’un des premiers penseurs du Brexit, au point d’encourir les foudres d’un premier ministre européiste, Edward Heath. Son livre "The Tinted Source" décrit, le premier, les origines de la construction européenne qu’il trouve naturellement dans le sans-frontiérisme large, très large de la politique allemande traditionnelle. Les conséquences coulent d’elles-mêmes : il est délicieux de suivre ce Britannique devenu catholique, version traditionnelle, raconter une vie surprenante avec sa faconde incomparable.