Les Conversations

Les Conversations - Eric Verhaeghe : fin stratège de la contre-révolution

Publiée le 27/08/2022
Il est étonnant que le peuple qui a donné tant de résistants à la cause de sa liberté, esprits fiers qu’il a longtemps dénommés "héros", se prenne à présent à les nommer "Complotistes", comme si la Résistance, de glorieuse, devenait à présent honteuse. Or, c’est une même veine qui court à travers les âges, telle que l'incarne aujourd’hui, parmi tant d’autres, Eric Verhaeghe : il a connu la vie modeste d’une famille déshéritée de Liège, ce cap avancé de la France en Europe ; il a connu les universités françaises, puis l’ENA ; il a connu un grand nombre d’entreprises publiques, semi-publiques ou privées, dirigeant d’importants organismes comme l’APEC (Association pour l’emploi des cadres) ; il connait à présent la dissidence intellectuelle, conscient de ce qu’une société dont le modèle est à bout de souffle, et dont il connait tous les ressorts, peut engendrer de drames ou de délires, et décidé à les dénoncer au mépris même de sa carrière : c’est ainsi que, très au fait des méthodes nouvelles de la guérilla intellectuelle, il lança des sites de "réinformation" bien informés, tel le célèbre "Courrier des Stratèges", entre autres initiatives détonantes. Au fond, c’est le parcours et le portrait d’un homme à la fois très actuel et très moral que trace notre conversation, étonnante à bien des égards.

Les Conversations de Paul-Marie Coûteaux n°62 avec François Asselineau : Russie, Etats-Unis, Europe... si les Français savaient !

Publiée le 30/03/2025

Je me faisais une joie de retrouver François Asselineau, tant la conversation est avec lui riche et aisée, mais qu’avait-il encore à dire sur sa vie et ses vues, politiques mais aussi philosophiques, après les cinq Conversations qu’il nous a accordées voici deux ans ? Je n’ai pas été déçu : nous devions évoquer ses efforts, échecs et succès depuis la fondation de l’UPR il y a exactement 18 ans, mais très vite notre conversation a bifurqué vers de tous autres territoires, certes plus inattendus : les raisons pour lesquelles il veut inscrire les racines chrétiennes dans la Constitution française, l’importance du combat supra-politique, celui des valeurs morales, notamment du courage et de "la vérité à tout prix", les conséquences de la crise de l’Eglise et son possible renouveau, le sens que pourraient avoir les références satanistes parmi un nombre croissant de jeunes Français - mais aussi, face à la frivolité de Français qu’on dirait victimes d’un étrange sortilège, son rôle personnel, qu’il situe bien au-dessus de la politique, ou au-delà...