Passé Présent

Passé-Présent n°234 : Quand l’Europe a appris la mort de Napoléon

Publiée le 09/04/2019
Philippe Conrad évoque l’itinéraire politique de Raymond Poincaré. Député à 27 ans, Académicien à moins de cinquante ans, Chef du gouvernement en 1912, cet avocat lorrain sera le Président de la République tout au long de la Grande guerre. Il ne sollicitera pas de nouveau mandat présidentiel en 1920, mais accédera de nouveau à la Présidence du Conseil en 1922. Il critiquera la politique d'apaisement et de réconciliation envers l'Allemagne prônée par Aristide Briand. En 1926, devant l'ampleur de la crise financière, il est rappelé à la tête du gouvernement. Il imposera alors une bénéfique dévaluation monétaire et parviendra à équilibrer le budget de la France (ce qui ne se reproduira plus avant 1965). Souffrant, il se retire de la vie politique et consacre ses dernières années à la rédaction de ses mémoires. Raymond Poincaré, personnage politique majeur de la Troisième République aura su inspirer la confiance des français au cours des premières décennies troublées du XXè siècle. Quand l’Europe a appris la mort de Napoléon Bonaparte n’est plus ! sous-titré : Le monde apprend la mort de Napoléon - juillet/septembre 1821, Thierry Lentz trouve un angle original pour nous fournir la matière d'un nouveau livre sur Napoléon 1er. Au prix d'un patient travail documentaire, il a recueilli les réactions des Européens lorsque la nouvelle de la mort de l'Empereur leur est parvenue, soit - en raison des délais de navigation entre l'île de Sainte-Hélène et la Grande-Bretagne - deux mois au-delà du 5 mai 1821. De Louis XVIII à Talleyrand, de Cambacérès à Chateaubriand, de Madame Mère à Marie-Louise, de l'Aiglon aux opinions publiques française, autrichienne, britannique, russe, espagnole, italienne, Thierry Lentz, directeur de la Fondation Napoléon, dresse un constat des comportements d'alors qui pourront paraître surprenants au lecteur contemporain. Retrouvez le numéro de La Petite Histoire sur la garde impériale de Napoléon

Passé-Présent avec Jean-François Pelletier - Les Français dans la guerre de Corée - 1950-1953

Publiée le 05/11/2025

La guerre de Corée, la guerre oubliée ...! Qui n’a pas entendu ou lu cette affirmation concernant le conflit de haute intensité qui a dévasté la péninsule coréenne de juin 1950 à juillet 1953.
«Ah, la France a participé à cette guerre... ?» autre étonnement ou interrogation et beaucoup découvrent en effet la participation française à travers l’envoi  d’un Bataillon d’infanterie dit le Bataillon Français de l’ONU en Corée. Autre découverte, la décision de l’ONU, tout juste née de la Seconde guerre mondiale, par un vote sur trois résolutions, corédigées par la France, membre du Conseil de Sécurité, de participer à la guerre de Corée en créant une coalition internationale, interarmées et sous un commandement unique et de refuser ainsi l’envahissement de la République de Corée par sa voisine communiste : la République Populaire Démocratique de Corée du Nord.
Cette guerre en premier lieu fratricide se transforme en un conflit international avec des caractéristiques politiques et idéologiques affirmées, la Corée du Sud étant soutenue par les pays dit de l’Ouest, la Corée du Nord communiste, par le bloc soviétique et la toute nouvelle République Populaire de Chine créée par Mao Tsé Toung en 1949.
La France va donc s’engager car la Liberté d’un pays est menacée et elle se doit de tenir son rang de membre du Conseil de Sécurité de l’ONU.
C'est cette magnifique page de l’histoire militaire des Armes de la France que Passé/Présent vous fait découvrir en compagnie de Jean-François Pelletier, descendant d’un ancien du Bataillon, collectionneur passionné, et auteur de "Les Français de la Guerre de Corée. BF/ONU 1950-1953" paru aux éditions Heimdal.