Zooms

Géorgie : une expérience de pédagogie illibérale, ou comment rompre avec la modernité libérale – immersion dans l’école Iakob Gogebashvili

Publiée le 04/01/2019
Alors que la Géorgie, ancienne république soviétique du Caucase, s’est rapprochée du monde occidental et du modèle libéral, elle reste une société encore assez traditionnelle, en particulier en dehors de sa capitale Tbilissi. Parmi les ilots rayonnants en dehors du modèle libéral figure une expérience de pédagogie originale : l’école Iakob Gogebashvili située à une vingtaine de kilomètres de la capitale géorgienne, dans la commune de Kiketi. Cette école a été fondée et financée par l’homme d’affaires et philanthrope géorgien Levan Vasadze, qui avait donné un entretien à TV Libertés en 2017, dans lequel il expliquait son point de vue sur la nécessaire désurbanisation de l’humanité. Elle présente l’originalité de déployer son enseignement sous quatre aspects : - les enseignements strictement scolaires, sous la supervision du Ministère géorgien de l’éducation et des sciences - les activités sportives - les « talents de vie », qui comprennent des travaux manuels (notamment des activités de cuisine concrètes, puisque les écoliers cuisinent eux-mêmes la nourriture qu’ils mangent à la cantine) - l’enseignement religieux, dans la tradition chrétienne orthodoxe géorgienne L’école Iakob Gogebashvili figure parmi les meilleures du pays, et constitue un modèle de pédagogie alternative qui a fait des émules en Géorgie. Une source d’inspiration potentielle pour tous ceux qui sont en recherche de pédagogies alternatives. Un document de notre envoyé spécial Raoul Weiss.

Zoom - Laurent Obertone et Marsault : Face à la censure, La Furia se rebelle

Publiée le 24/10/2025

Depuis des mois, le magazine satirique La Furia subit l’acharnement des officines d’extrême-gauche marchant main dans la main avec certaines agences d’Etat. Après des plaintes répétées de SOS Racisme et de SOS Homophobie sans aucune raison sérieuse, la Commission Paritaire des Publications et Agences de Presse a retiré l’agrément du magazine, l’exposant non seulement à une restriction des points de vente mais aussi à des prix prohibitifs des affranchissements. Depuis, les plaintes ont été classées sans suite mais les décisions de la CPPAP n’ont pas été levées. Pire, il faudra attendre au moins deux ans pour qu’un tribunal administratif se penche sur la question.

Le journaliste et essayiste Laurent Obertone et le dessinateur Marsault sont venus raconter la chasse aux sorcières dont ils font les frais depuis des mois.

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