Les Conversations
Les Conversations n°51 - Prince Jean de France : La question de la République est posée
Eté 2024 : à la faveur d’une dissolution improvisée, éclate l’un des plus lourds nuages qui assombrissent depuis des années le sort de la France, l’aporie nos institutions. Si la Constitution de la Vème République est solide, elle n’échappe pas à une contradiction majeure, qu’avait bien comprise son créateur : comment faire que le président de la République, clef de voute de notre architecture institutionnelle, soit à la fois président de tous les Français (remplissant la triple fonction d’assurer notre continuité historique, de garantir l'impartialité de l’Etat et d’arbitrer en cas de crise) et cependant élu au suffrage universel, c’est à dire par une partie de Français contre une autre ? Longtemps la question fut masquée par l'ombre gaullienne. Mais la tragédie se révèle avec les successeurs, chaque fois plus cruelle quand les Français se rendent compte que chacun des chefs d’Etat issu de l’élection est plus éloigné de ses missions fondamentales. Le pire étant atteint avec Emmanuel Macron, destructeur déclaré de notre continuité historique et si partial qu’il en devient minoritaire, son étiage tombant même, lors des européennes de juin, au dessous de 15%. Peu après, se fissurait le bien nommé front républicain, tandis que chacun peut observer que, constitué après des mois de crise, le gouvernement ne tient que par l’habile abstention du parti que ledit Front républicain visait précisément à exclure... Au fond, tout le drame de la France vient de ce que la tête de l’Etat est "débile", selon le mot qu’utilise ici, devant la caméra de TVL, Mgr le comte de Paris, Jean de France, à la faveur de deux conversations qu’Il nous a accordées avec son habituelle simplicité. Il est évident que, au regard des actuelles circonstances, cette rencontre, qui a pour but de permettre aux Français de Le connaître mieux, arrive à son heure.
Les Conversations de Paul-Marie Coûteaux n°53 - Alexandre Varaut, député : l'avocat de Marine Le Pen
On appelait "noblesse de robe", dans la France d’Ancien Régime, les titulaires de diverses charges de gouvernement, principalement dans la Justice. Avocats de père (et mère) en fils, les Varaut ont de longue date acquis leur titre de noblesse par les services qu’ils rendent à la France dans sa conception la plus classique. Alexandre Varaut, qui, longtemps vice-président du Mouvement pour la France de Philippe de Villiers, fut auprès de lui député européen entre 1999 et 2004, l’est redevenu en juin dernier auprès de Marine le Pen, qu’il défend dans l’actuel procès intenté à plusieurs élus du Rassemblement National - c’est l'affaire dite des "assistants parlementaires". Dans ce parti, il représente l’aile catholique et conservatrice, qu'on promise à un grand avenir. A plusieurs reprises, ce catholique pratiquant, dont la femme, Maïté Varaut, préside l’association des Amis du professeur Jérôme Lejeune, eut souvent l’occasion d’éprouver sa foi : occasion de réflexions très libres sur les dérives de l’eugénisme, plus installé dans notre monde qu’on ne le croit, de l’avortement, de la GPA, et d’une méditation plus générale sur l’avenir de la civilisation latine et chrétienne. Voici un représentant exemplaire d’une aristocratie éclairée, patriote, fidèle à l’une des plus précieuses traditions de la France.
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