Les droits de l’homme sont dans toutes les bouches et celles qui omettent de s’y référer ou les critiquent sont condamnées à rester muettes ou inaudibles. Pourquoi une telle communion obligatoire et solennelle ? Et d’abord, que sont ces "droits" et, surtout, cet "Homme" que Joseph de Maistre assurait n’avoir jamais rencontré ?

Pour en parler, Alain de Benoist, philosophe, historien des idées ("Au-delà des droits de l’homme : pour défendre les libertés", Pierre-Guillaume de Roux, 2016), Pierre Manent, philosophe, ancien directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales ("La loi naturelle et les droits de l’homme", PUF, 2020) et Jean-Louis Harouel, professeur émérite d’histoire du droit à l’université Panthéon-Assas ("Les droits de l’homme contre le peuple", Desclée de Brouwer, 2016).

Jean Mabire (1927-2006) est l’auteur d’une œuvre considérable (une centaine de livres) dont les horizons sont extraordinairement variés : Normandie, Europe, Asie, Grand Nord… Chantre des patries charnelles, des héros et des dieux, il eut à cœur de rappeler à la jeunesse française et européenne sa plus ancienne mémoire, de lui enseigner la vaillance et la tenue, le sens de l’action et de la contemplation. L’Association des amis de Jean Mabire (1 rue de l’Église, Baulne-en-Brie, 02230 Vallée-en-Champagne), édite régulièrement un magazine dédié à sa mémoire (études sur son œuvre, actualités, etc.).

Parmi ses amis, nous avons réuni Philippe Randa, éditeur (Dualpha) et romancier dont les livres sont principalement édités au Fleuve noir et aux Presses de la cité, Franck Buleux, enseignant, essayiste ("L’unité normande", L’Harmattan, et les Qui suis-je ? sur Savitri Devi et Jacques de Mahieu aux Éditions Pardès) et Laurent Schang, écrivain et journaliste à Eléments ("Constat d’Occident", "Alexipharmaque" éditeur Le Polémarque).