Pour le cinquantième anniversaire de sa disparition en 1973, "Les Idées à l’endroit" se devait de célébrer la mémoire d’Henry de Montherlant, écrivain altier, dramaturge inspiré, moraliste solaire et désespéré. Ce grand Romain, familier de la Rome païenne et chrétienne, se définissait comme un homme du "syncrétisme" et de "l’alternance", par quoi il comprit aussi bien les corps (Les Olympiques) que les âmes (Port-Royal).

Pour en parler, Christian Dedet, romancier (La mémoire du fleuve, Libretto), diariste (Nous étions trop heureux, Max Chaleil), essayiste (il a dirigé le volume collectif Montherlant aujourd’hui, Max Chaleil, 2012), Jean-Luc Jeener, directeur du Théâtre du Nord-Ouest, acteur et metteur en scène (notamment, de deux pièces de Montherlant, Port-Royal et La Reine morte) et Sébastien Robert, poète, philosophe, biographe de Montherlant (Montherlant, Pardès).

Céline est un immense écrivain à l’origine de l’une des plus grandes révolutions romanesques du XXème siècle français. Tout semble avoir été dit sur l’auteur du "Voyage au bout de la nuit" (1932), mais est-ce vraiment le cas ? Au-delà des idées reçues, cette émission illustre à quel point le génie célinien est protéiforme, toujours musical, certes, mais aussi subtil à saisir les misères de la condition humaine, pour en pleurer, assurément, mais tout autant pour en rire, ce que l’on oublie trop souvent.

Pour en parler, Emeric Cian-Grangé, fondateur de la Société des lecteurs de Céline, directeur de la collection "Du côté de Céline" aux Éditions de La Nouvelle Librairie et directeur de plusieurs ouvrages collectifs consacrés à l’écrivain, dont "D’un lecteur l’autre - Louis-Ferdinand Céline à travers ses lecteurs" (Krisis) et "90 ans du Voyage - Céline et nous" (La Nouvelle Librairie) ; Stanislas de la Tousche, comédien, qui a interprété le personnage de Céline dans plusieurs spectacles : "Ma peau sur la table", "Le Discours aux asticots", "Derniers entretiens") ; Yannick Gomez, pianiste, compositeur, essayiste ("D’un musicien l’autre : de Céline à Beethoven", La Nouvelle Librairie) et Thomas Desmond, écrivain, dont le roman, "Fin." (Nouvelle Marge) est dédié à Louis Destouches.